Je m’appelle Drici Marina et j’ai 17ans.

 Depuis quand pratiques-tu le Hockey ? Dans quels clubs ?

Ca fait maintenant 10 ans que je pratique le hockey. J’ai d’abord commencé à Dammarie-les-lys (là où je vie). J’avais 7ans et je jouais avec des garçons jusqu’au jour où je ne le pouvais plus à cause du règlement. Je suis donc allé jouer avec l’équipe de Ris-Orangis avec les filles. Mais, je continue toujours de m’entrainer avec les garçons à Dammarie afin de garder un certain niveau.

En effet, il y avait 2 autres Essonniennes avec moi. Tout d’abord, Aurore Gauthier qui a le poste d’arrière. Et aussi, Sandrine Rangeon qui avait le poste d’avant. Le rôle des Essonniennes étaient, je pense, le même que toutes les autres filles de l’équipe de France : Jouer comme on savait le faire ! Il fallait que l’on représente la France ! Et aussi, apporter notre personnalité car le jeu seul ne suffit pas dans un sport d’équipe.

Au niveau de l’organisation sur les championnats du monde, ce n’est pas encore parfait. Il y a souvent des petits problèmes sur les horaires qui sont parfois changés. Dans un championnat du monde, cela reste très important. Les changements ont pu avoir une incidence sur notre moral.

En revanche, en ce qui concerne l’équipe de France, l’ambiance était plus que géniale. La sélection est très bien faite car les entraineurs prennent les bons choix. Je pense que les ces choix permettent d’avoir une équipe de France féminine de très bon niveau. Nous sommes une équipe soudée. Si il est facile de rester soudée dans la victoire, c’est plus difficile de se serrer les coudes quand on perd. Ce que j’adore avec cette équipe, c’est que quoi qu’il se passe, on reste ensemble, solidaire.

A chaque fin de stage ou d’un mondial, je suis trop triste de quitter les filles.

Euhhh bien oui. Je pense que l’on a eu l’occasion de se montrer dans plusieurs belles actions. Après dire si nous, les Essonniennes, nous nous sommes imposées, je ne peux pas le dire. Nous sommes une équipe avant tout !

Plus que des mots, il faudrait venir voir. Je peux leur faire découvrir notre passion du Roller In Line Hockey. Le bonheur qu’apporte un sport ne se décrit pas avec des mots. Il se voit ! Le Roller In Line Hockey, c’est le premier sport que j’ai pratiqué. Une fois qu’on y a gouté on ne peut plus s’en passer. Quand je suis sur le terrain, j’oublie tous mes problèmes. Je suis dans un autre monde et c’est le meilleur des mondes.

J’ai trop hâte d’être à l’année prochaine pour revivre un pur moment de plaisir en Equipe de France. En espérant, bien sûr, être sélectionnée.